Quand Raphaël Armand débarque sur le chantier en 2012, les luminaires ont disparu. Le designer, spécialiste des luminaires art déco et modernistes, ne dispose que de peu de plans et de pièces d’origine. Il va falloir réinventer à partir de photos en noir et blanc, d’archives disparates, de plans retrouvés dans des magazines d’époque. “André Salomon s’est servi de la maison pour expérimenter les découvertes qu’il avait faites aux Etats-Unis. Il y avait à l’époque une connaissance très précise de la part des ingénieurs, comme par exemple, sur les façons dont la peinture des murs diffuse la lumière”.
La villa Cavrois est à l’avant-garde : l’électricité, qui arrive tout juste dans les foyers dans les années 30, est ici déployée sous toutes ses formes et dans toutes les pièces.